dimanche 6 mars 2016

Un potager en permaculture pour les enfants

Avec la fin de l'hiver commence ma période préférée: celle de la renaissance, des fleurs et du potager.
Plusieurs personnes m'ont demandé comment faire un potager pour les enfants en restant dans l'esprit "Charlotte Mason". Il suffit de faire un potager classique et de les laisser aider: ils le feront de bon coeur, les enfants adorent jardiner! J'adapte simplement les variétés plantées à leur appétit et à leurs goûts (en décuplant les fraisiers, gros pois, maïs, rhubarbe, pommes de terre...).

Notre potager est entretenu un petit peu tous les jours, tous ensemble. C'est notre troisième année de potager mais nous débutons et apprenons encore tous les jours! Mon aîné de neuf ans a demandé cette année à avoir sa propre parcelle. Nous la lui avons laissé bien volontiers: il en a fait les plans, a organisé ses semis, et a déjà commencé à planter les variétés précoces. Je n'interviens que pour répondre à ses questions.

Les plus petits m'aident spontanément pour semer, planter, arroser, désherber manuellement...

La permaculture pour les enfants


Le documentaire Demain m'a encore confortée dans l'idée selon laquelle la permaculture est la meilleure manière de gérer son jardin.

L'absence totale de produits dangereux permet non seulement de laisser les enfants se salir les mains sans crainte, mais aussi l'émergence de toute une faune passionnante à observer. Nous avons observé avec joie nos premiers lombrics: ils étaient absents jusque là! C'est une méthode de culture beaucoup plus complexe, mais très enrichissante avec des enfants puisqu'elle se base sur l'imitation de la nature.

Rapidement nous avons compris que l'équilibre agro-sylvo-pastoral vanté par Claude Bourguignon était primordial.

Agro: le potager nous donne de délicieux fruits et légumes. Nous maintenons le sol toujours couvert d'un paillage pour éviter les pertes d'humidité. Le désherbage est manuel, il apprend aux enfants à faire le tri entre les espèces afin de ne pas arracher ce que l'on cherche au contraire à faire pousser! Nous n'employons aucun produit dangereux, pas même de la bouillie bordelaise. Par contre nous faisons des décoctions de sauge pour lutter contre le mildiou, en organisons des raids de nuit avec une lampe torche pour débusquer les trop nombreuses chenilles (les enfants adorent!) et les donner à manger aux poules.

Sylvo: les arbres apportent de l'ombre, des fruits, un abri pour les oiseaux et du "bois rameal fragmenté" (nul besoin d'un broyeur: je passe sur le petit bois, sur les feuilles et sur les tontes avec la tondeuse. Ca fonctionne très bien pour obtenir de quoi couvrir et enrichir la terre). Les arbres fournissent de merveilleux supports d'escalade tout en permettant aux enfants d'observer leur évolution au fil des saisons.

Pastoral: nos trois poules nous donnent des oeufs frais et de l'engrais pour le potager. Les enfants les adorent, ils leur trouvent un petit air de dinosaure. J'ai dû mettre en place un planning pour définir qui aura l'honneur d'aller les nourrir et qui ira récolter les oeufs, autrement c'était la foire d'empoigne. Elles mangent tous nos restes pour des contraintes vraiment minimales: elles sont silencieuses, il suffit de changer la paille du poulailler chaque semaine (paille qui va directement fertiliser le potager) et de les nourrir chaque matin. Pour partir en vacances, quand personne ne peut venir les nourrir en notre absence...  disons que cela fait avant notre départ un excellent repas de poulettes bio, qui ont eu une vie heureuse en plein air. Nous prenons de nouvelles poules à notre retour.


Tout cela dans un jardin de ville de 300m2, en conservant assez de place pour jouer à la balle au prisonnier.

Comment exploiter ce potager pour le homeschooling? 

Je ne propose ni fiches, ni quizz, ni interros ou que sais-je encore (dans aucune matière cela dit). Plus le temps passe et plus je suis convaincue par les préceptes de Charlotte Mason: en instruction le plus simple est le mieux. Les enfants apprennent à jardiner en jardinant, tout simplement. Le potager est aussi l'occasion de trouver de magnifiques modèles de dessin pour l'étude de la nature: avec un simple carnet, un crayon et de l'aquarelle nous tentons parfois de copier un plant de pois, un fraisier...

C'est aussi l'occasion d'aller voir ce qui se fait ailleurs, en allant visiter un jardin remarquable ou une exploitation agricole.

Quel matériel? 

Des carrés potagers

L'an passé nous avions cultivé directement en pleine terre, conformément aux principes de la permaculture. Malheureusement les petits sont encore maladroits, et notre jardin est trop petit pour encaisser sans broncher les coups de ballon et les chutes d'enfants sur les plants de tomates. Cette année nous avons donc opté pour des carrés potagers en bois. Leur avantage avec des enfants est surtout d'éviter tout piétinement pour garder la terre meuble. Nous avons donc 8 carrés, et chacun est délimité en 9 carrés plus petits afin de faciliter la variété des cultures (les plantes s'entraident et plusieurs variétés limitent les risques d'invasions).

Les pommes de terre n'étant pas adaptées à la culture en carré, nous les avons organisées cette année en buttes. `

Des graines

... bio de préférence! Nous partons toujours de la graine ou du tubercule. D'une part parce que c'est économique par rapport à l'achat de plants. D'autre part parce que cela apprend à faire preuve de patience: faire pousser de la nourriture c'est long, c'est beaucoup de travail. Et puis... c'est toujours un peu magique non, de voir ces minuscules graines donner de si grandes plantes?
Nous avons testé et approuvé la ferme de Sainte Marthe et Sativa. Et les enfants et moi nous constituons un stock de graines pour pouvoir à l'avenir les troquer sur cette fabuleuse plate-forme: graines de troc.

Des étiquettes pour repérer les variétés

Nous avons cherché en vain un bon système d'étiquetage. Nous voulions quelque chose de joli, de durable, d'économique et de bio-dégradable. C'est ainsi que nous avons eu l'idée d'écrire au pyrograveur sur des bâtonnets en bois. Dès 7 ans un enfant peut manipuler un pyrograveur avec précautions.

Des living books et vidéos pour le potager


Ca pousse comment? Ce livre fait partie de nos favoris. Les illustrations et le récit de la fabuleuse Gerda Muller ont été validées par le jardin des plantes de Paris. Les différentes variétés sont présentées, du semis à la récolte. S'il ne fallait citer qu'un living book dédié au potager, ce serait celui-là!


Les héros du potager a été une belle surprise, dénichée chez Ikea! Deux enfants qui avaient l'habitude de martyriser à grands coups de ballon le potager de leur voisine décident de se retrousser les manches pour sauver la récolte de la vieille dame en son absence. Mais ils n'y connaissent rien. Fort heureusement légumes et insectes prennent vie pour leur expliquer leurs besoins. 


Le livre passe en revue chaque plante... et l'elfe ou la fée qui lui sont associés. Il transpire la passion pour la botanique, dans un univers poétique frais et délicat. Charlotte Mason à souhait. 


Mais aussi...
Jardins de curés, jardins d'antan, qui en plus aborde toute une histoire assez méconnue de le rôle des prêtres, des pasteurs et des monastères dans le développement de nouvelles variétés et de techniques d'agriculture. Il donne en outre mille conseils de récup et de créations pour mêler légumes et fleurs dans les petits jardins: un ouvrage sublime. 

Tous les living books qui parlent d'agriculture: la petite maison dans la prairie, le petit monde de Charlotte...

Si nous travaillons bien, rendez-vous en Mai-Juin pour les photos du potager foisonnant!

20 commentaires:

  1. argh. Avec ce super post tu remues un énorme couteau dans la plaie d'une maman habitant en appartement. Allez, nul ne sait de quoi l'avenir sera fait, nous gagnerons très probablement à l'euromillions la semaine prochaine !
    ce moment d'envie passé, place aux questions :
    1. tu n'as jamais eu de souci avec tes graines ? Du temps où nous avions un jardin (...snif) j'ai très systématiquement raté la germination des graines de persil, ciboulette, etc que j'avais plantée. C'est finalement dans notre appartement que j'ai jeté l'éponge et investi dans des plantes en pot.
    2. Les poules : j'ai bien lu "silencieuses" ? vrai de vrai ? aucun problème avec les voisins ? Comment te fournis-tu en paille ?
    Et sinon je trouve l'idée des batonnent pyrogravés extra ! c'est lisible même bien humide ?
    Merci !

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    1. Merci Gwen!
      Nous avons ete en appartement longtemps, ça a aussi ses avantages! Et on peut s'éclater sur un balcon ou un rebord de fenêtre.

      1-non aucun souci de graines. Certaines sont difficiles à réussir, comme les semis de fraisiers. Il faut chercher les astuces sur le net. Certaines graines ont besoin d'être conservées au froid avant d'être semees (pour simuler l'hiver).
      2-poules silencieuses oui! J'ai un faible pour les sussex, qui sont vraiment très calmes et pour le coup on n'a aucune nuisance sonore, vraiment. Les voisins ne posent aucun probleme, meme en centre ville. Je crois que c'est assez tendance, nous sommes au moins quatre maisons à avoir un poulailler dans la rue. Et tous les 6 mis je vais chercher une énorme botte de paille à la cooperative agricole: 5€. Elle est stockée dans la cabane des enfants, qui jouent dedans (oui la paille c'est très pratique pour jouer à Heidi).

      3/oui pour l'instant les bâtonnets ne bougent pas malgré la pluie. Je verrai combien de temps ils tiennent.

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    2. Alors pour rebondir au questionnement de Gwen, ici aussi en plein ville nos poulettes sont les reines du quartier et elles ne font aucun bruit (sauf une très fière de sa ponte qui glousse 3mn!) et comme tu dis, 5mn le matin pour nourrir , donner de l'eau et nettoyer vite fait le pondoir. ici nous utilisons les copeaux de bois venant directement de l'atelier de monsieur... et les voisins sont ravis de récupérer nos oeufs en trop et venir s'en occuper qd nous partons!
      Par contre, j'ai loupé pas mal de semis, je crois que je m'y prends mal ... mauvaise exposition, trop d'eau ... bref, j'ai opté pour des bébés plantes les deux dernières années!!

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    3. Merci Laura de tes réponses.
      Hum oui en effet, poule n'est pas égal à poule, cela semble logique qu'il puisse y avoir des différences de comportement selon les races... mais je n'y aurais jamais pensé seule, vu mon ignorance crasse en la matière. Et merci de ta confirmation Nawel !
      Quant à l'appartement : oui j'y vois également beaucoup d'avantages, d'autant que notre style de vie est plutôt citadin, (et que Monsieur déteeeste les travaux de jardin) mais bon, hein, "le beurre et l'argent du beurre....".
      Etiez-vous déjà en IEF du temps où vous habitiez en appartement ? Si c'est le cas et que tu te sens inspirée pour écrire un billet sur le sujet...;-)

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    4. Nous ne faisions pas encore vraiment de homeschooling. En appartement j'avais mes deux garcons jusqu'à leurs 2 et 3 ans. Le matin nous dessinions, cuisinions, ils jouaient.... Et nous sortions tous les apres-midis, par tous les temps, et nous passions les jours de wE dans la campagne environnante. J'en ai un très bon souvenir.
      Les appartements ont aussi l'avantage d'être vite entretenus, ce qui dégage beaucoup de temps libre :-)

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  2. Et les enfants sont contents de manger leurs poules??

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    1. J'ai une petite végétarienne de cinq ans mais sinon les trois autres oui sans problème. Ils les ont trouvées délicieuses au contraire. J'avais beaucoup aimé une intervention de Bourguignon qui disait que dans l'idéal on ne devrait se nourrir que de bêtes qui ont un nom. Parce que ça rime avec élevage familial et avec bonnes conditions de vie.
      Bref. C'est la vie :-) .

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  3. Bonsoir,
    J'aime beaucoup votre article.
    Ici, on a la chance d'avoir un grand jardin car on a beaucoup d'espace.
    J'ai toujours vu mes grands-parents et mon père jardiner et je crois que cette passion se transmet et pourtant nous n'avions pas le droit d'y mettre les pieds car on risquait d'abimer.
    Je jardinais avant d'avoir les enfants et je jardine toujours.
    Je trouve que le jardinage permet vraiment de se détendre. On ne pense plus à rien et on ne voit pas les heures passées.
    Mon mari plante et nous, les enfants et moi, on entretient, on récolte,...
    Pendant 2 ans, on paillait avec l'herbe de la tonte. On m'a dit de me méfier des rongeurs, je n'y ai pas cru mais malheureusement aujourd'hui des rats taupes se sont installés et nous ravagent les panais, les carottes,...
    Contrairement à ce que certaines personnes pourraient penser les enfants adorent jardiner. Nous ne les avons jamais obligé à le faire. Ils y sont venus par imitation et puis observer les plantes pousser : quelle magie pour eux.
    Ici aussi il n'y a ni engrais, ni pesticides. J'estime que si on fait du jardin pour manger autant de pesticides que dans le commerce autant ne pas faire de jardin. Alors comme vous, on traque les chenilles pour les donner aux poules. Et on fait de même avec les limaces. On composte. On ramasse les feuilles mortes pour les mettre au jardin.
    Les enfants connaissent le nom de tous les fruits et légumes du jardin. Ils participent avec beaucoup de plaisir à la récolte et sont heureux de manger leurs légumes bons pour la santé.
    Notre fils rêve de devenir agriculteur alors nous lui avons laissé une petite parcelle. Il y a semé du blé des poules. Blé qui a poussé. Malheureusement les oiseaux ont tout mangé avant qu'ils puissent récolter quoi que ce soit. Il a également semé du maïs que nous avions glané dans les champs. Il a eu un très bon maïs. Ma sœur lui a donné des plants de tournesol qu'il a repiqué.
    Nous avons aussi des poules mais ici on ne les mange pas car les enfants ne veulent surtout pas manger leur poule. Nous avons également un coq et chaque année, 1 ou 2 poules naines couvent et nous avons la chance d'avoir de petits poussins. Depuis peu, nous avons un canard, une cane, un faisan et 3 poules faisanes. Les enfants espèrent vivement qu'il y aura des petits.
    Notre fils, qui a bientôt 7 ans, a aidé son papa dans la construction de la cabane puis dans la construction de la volière (ça c'est pour éviter que les renards ne viennent car l'an dernier il nous a rendu visite), il a commencé à creuser une mare pour le canard et la cane. Il aime dessiner des animaux, une volière,...
    Sa petite sœur n'est pas en reste et participe aussi au jardin comme à la basse cour :-D
    Elo

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    1. Juste génial! <3
      Nous espérons tenter d'acheter des œufs fécondés et de faire couver une de nos poules (coqs interdits en ville).
      J'imagine que c'est une expérience assez geniale!

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    2. Oui, oui. Les enfants aiment beaucoup. Les 3 semaines t'attente sont parfois longues pour eux.
      Nous n'avons pas de couveuse donc c'est la poule qui s'en occupe jusqu'à ce qu'il fasse assez chaud et que les petits poussins soient suffisamment grands pour sortir dehors.
      Notre voisin a également des volailles alors nos enfants se réunissent chacun et chacune d'un côté du grillage. Ils passent des heures ainsi. Quand je demande à mes enfants de quoi ils ont parlé, ils me répondent : "Bah des poules". Eux aussi ont un coq et parfois des poussins et comme ce ne sont pas les mêmes races, c'est intéressant pour les enfants d'observer les différences.

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    3. Bonjour
      Je lis ce post tres tres tardivement mais souhaitais vous donner une astuce. Quand une poule veut couver ce n est pas toujours evident de trouver des oeufs fécondés. Lorsque l on ne veut pas attendre 21 jours ou lorsque les oeufs fécondés n ont rien donné, on peut acheter des poussins d un jour dans des élevages. Quoiqu il arrive, une poule qui couve n arretera pas tant qu un poussin ne sort pas de ses plumes. Ca m est arrivé plusieurs fois de glisser un poussin ou deux voir 5! Sous les fesses d une poule tétue qui n en démord pas. Il faut juste attendre la nuit et lui glisser sous les fesses. Et la magie opère! Voilà!

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  4. Tiens je ne savais pas que Charlotte Mason pratiquait le jardinage en carrés comme Freinet ! Article partagé ! Bonne journée !

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    1. Elle ne préconisait aucune méthode en particulier. Elle insistait simplement sur l'importance d'entretenir un rapport très intime avec la nature et avec les choses simples. Elle estimait que travailler la terre est une activité noble, importante. :-)

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  5. Je rêve d'un potager ! pour l'instant petit jardin de ville (la moitié du votre), mais j'ai réservé un bout de terrain. Premiers semis effectués la semaine dernière (au chaud dans un coin de la salle de classe), les filles les couvent du regard, et quelle joie quand le basilic est sorti !
    C'est un super apprentissage pour eux...

    Merci pour l'idée de la pyrogravure, ça sera mieux que mes étiquettes en plastique !

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  6. Pourriez-vous nous guider en nous donnant les plantations effectuees dans chacun des carres ? Nous aovnas decide de mixer les carres et la pleine terre. Ici, 4 poules dont 3 Sussex et une Grise d'Aquitaine, Arlette, Huguette, Lucienne et Solange. Arlette est dans sa derniere saison. Tuez-vous vous -memes les poules ? Avez-vous une methode rapide et efficace ? Dans un mois , arrivent deux Araucana, mon reve, juste pour les oeufs bleus...

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    1. Merci, je ne connaissais pas les Auracana!
      Pour la fin de vie des poules... il existe une chaîne de videos faite par des jeunes, qui montre toutes ces competences (tuer une poule ou un lapin, mais aussi construire un poulailler, s'occuper de sa basse-cour...). Ce sont de vrais mooc, et ça s'appelle la ferme de Theo:
      https://m.youtube.com/user/Hyves21

      Concernant les variétés plantées.... Je n'ai pas compté mais je dois en avoir une quarantaine à vie d'œil. Plus c'est diversifié meilleures sont les chances de réussites car les plantes s'entraident. Je suis dans le grand sud donc cacahuètes, courgettes, fraises, poireaux, pommes de terre, crosnes, poires de terre, laitues/salade/mâche, réglisse, pois de Provence, topinambour, rhubarbe, maïs, lin, bourrache, verveine, camomille, potiron, myrtilles, mûres, framboises,...

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  7. bravo super article! et autant de variété sur 300m² c'est bien organisé.

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  8. Incroyable, mais Vrai Dieu est toujours Grand. Après plusieurs rejets de ma demande par la banque, j'ai bénéficié d'un prêt grâce à une dame bien honnête . Pour en savoir plus, veuillez simplement prendre contact avec elle par e-mail au : marilinetricha@mail.ru elle offre des prêts de 3 000€ à 3.000.000€ à toute personne capable de le rembourser avec intérêt à un taux faible de 2 % ne doutez pas de ce message. C'est une parfaite réalité. Faites passer le message à vos proches qui sont dans le besoin.
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    Que Dieu vous bénisse.

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  9. Merci pour ce partage qui tombe à pic ! Ici aussi l'hiver faisant ses bagages, nous avons de grandes envies dans notre jardin. Je suis contente de lire qu'il est possible de faire tout cela dans un jardin qui ressemble au nôtre, cela nous encourage ! Seule grosse déception, notre mairie refuse les poules sur notre commune...

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  10. Je suis très inspirée par votre blog que je découvre, et par ce post qui sent bon la fraicheur. Indécrottable citadine, je n'ai absolument aucune notion de jardinage (je n'en ai jamais fait...) mais j'ai déjà entendu parler de la permaculture. Bref, ça reste hors de portée pour nous pour l'instant car nous vivons en appartement. Par contre mon rêve serait de commencer des petites cultures très simples (style radis, plantes médicinales ou épices) sur le rebord de nos fenêtres. Avez-vous une idée de livre adapté à (l'initiation à) la culture sur balcon ? Autre chose, je suis intriguée par l'élevage des poules, et surtout par leur consommation : les tuez-vous vous-mêmes ou faites-vous intervenir un professionnel ? J'avoue que devoir les tuer (et les plumer !) moi-même serait le seul point qui me retiendrait dans l'achat de poules (si un jour j'ai un jardin...). Eh oui, la vie moderne fait de nous des chochottes ;) (Quand je pense que mes arrières grands parents tuaient le cochon, sans parler des poules, eux-mêmes...). A part ça vous m'inspirez beaucoup pour l'enseignement à la maison (mon aînée n'a qu'un an et demi donc ce n'est pas encore tout à fait d'actualité mais cela me fait réfléchir).

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