jeudi 19 septembre 2013

L'école à la maison et le sport

Quand nous avons commencé l'école à la maison, nous avions bien à l'esprit que le risque majeur est l'enfermement sur soi.

Pourtant je ne connais pas une seule famille non-scolarisante qui vive repliée sur elle-même. C'est un choix qui peut avoir de nombreuses motivations, mais je ne pense pas que quiquonque le fasse pour se couper des autres.

Les enfants ne travaillent jamais plus de trois heures par jour, ce qui suffit largement à boucler le programme.  Du coup, il leur reste énormément de temps pour pratiquer des activités à l'extérieur, avec des amis et d'autres pédagogues.
Cela me permet aussi de sortir et de voir du monde sans eux régulièrement!

Ces dernières années, les enfants ont pratiqué l'escrime, le multisport, ils ont pris des cours de dessin et ils ont fréquenté un jour par semaine une école anglaise hors contrat... autant d'occasions de se confronter avec le monde extérieur.

Cette année nous avons donné notre accord pour inscrire les deux grands dans une école de voile une demi-journée par semaine. Notre situation géographique nous offre l'opportunité de faire des sports nautiques, et je suis ravie de ce que ce sport peut apporter comme valeurs aux enfants: débrouillardise, endurance, esprit d'équipe...


Ils font egalement plusieurs cours de karaté chaque semaine. les arts martiaux quant à eux leur apprennent à se poser, à se concentrer, à gagner de la confiance en eux...

Deux sports très complémentaires en somme, et dans lesquels ils s'épanouissent et se dépensent sainement!

Sport et parité...

L'absence de parité constitue l'un des principaux travers de l'école en France: le corps professoral, surtout pour les petites classes de maternelle et de primaire, est beaucoup trop féminisé. Les enfants n'y ont presque que des enseignants femmes: c'est passer à côté d'un équilibre fondamental, surtout pour les petits garçons.

Avec l'école à la maison le risque est le même: étant donné que j'enseigne à mes enfants une grande partie de la journée pendant que mon mari travaille, les enfants pourraient n'avoir que mon approche pédagogique, forcément marquée par ma féminité.
J'apprécie donc particulièrement que leurs activités "extra-scolaires" aient lieu dans des milieux très masculins, avec des professeurs hommes, qui ont une approche moins douce (?)  que moi. J'assume cette vision qui tranche nettement avec la théorie du gender actuellement en vogue. Mais je considère que les enfants ont besoin de cette différence.

"Former" un enfant à devenir un adulte bien dans ses baskets, c'est tout un travail d'équipe, et la parité y est précieuse. Le sport est l'occasion rêvée d'incorporer des hommes dans les modèles des enfants.
Ils en ont besoin pour se construire!

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