mercredi 14 décembre 2016

L'enfant malade et la scolarisation

Les petites maladies des enfants

En déscolarisant vos enfants vous espériez échapper aux microbes?  Désolée mais c'est loupé:entre les clubs sportifs et les diverses activités culturelles on n'échappe pas aux petites maladies. Les enfants non-sco font donc eux aussi leur immunité, même s'ils sont sûrement moins souvent malades que leurs homologues scolarisés. Mais lorsqu'un enfant est malade je n'hésite pas à lever le pied le temps qu'il se rétablisse. C'est l'un des gros avantages du homeschooling: la liberté de pouvoir s'arrêter.

Lorsqu'un enfant scolarisé rate une semaine d'école, la maîtresse n'attend pas: la classe continue sa progression. Chaque jour d'absence est donc un jour de travail à rattraper. Mais en homeschooling les enfants prennent le temps de se remettre sur pieds. Une fois guéris ils reprennent tranquillement à l'endroit exact où ils s'étaient arrêtés.

Les petites maladies des parents

Parent de petit homeschooler, ne rêve pas: ton enfant peut avoir la grippe, mais pas toi. Tu ne peux pas. Si tu flanches, tout flanche avec toi. Si tu étais tenté à l'idée de tomber malade, pense à l'état de ta maison après plusieurs jours d'alitement. Tu vois, ça va tout de suite beaucoup mieux! Sport, jus d'orange pressée au petit déjeuner, vie saine: pour assurer auprès des enfants commence par prendre soin de toi!

Mais si malgré toutes ces précautions ton corps, en bon scélérat, venait à te trahir: lève le pied. Comme tes enfants: prends le temps de te remettre. J'ai testé le homeschooling avec la grippe, parce qu'il fallait "avancer"... mais ce n'est pas franchement une expérience à renouveler. Tu es malade? Range les cahiers: je suis sûre que les petits ont justement besoin d'enrichir leur culture cinématographique!

L'hospitalisation d'un enfant non-scolarisé

J'ai appris, à l'occasion de l'hospitalisation d'un de mes enfants, l'existence de "l'école à l'hôpital". Comme un homeschooler averti en vaut deux, voici ce qui risque de vous arriver:

A peine arrivés dans le service pédiatrique, après une nuit épouvantable et alors que nous avions franchement d'autres soucis, nous avons reçu la visite d'une institutrice pour remplir une fiche de renseignements sur mon enfant: classe, établissement scolaire et nom de la maîtresse. Elle souhaitait organiser sa scolarisation à l'hôpital et m'informer qu'elle passerai chaque matin lui faire classe dans sa chambre jusqu'à ce qu'il puisse se déplacer pour aller en classe avec les autres enfants de l'hôpital. 


Et comme je sais à quel point vous adorez cette facette du homeschooling qui consiste à débattre, se justifier, argumenter et expliquer... je vous épargnerai le long débat qui a suivi: "comment ça il ne va pas à l'école?", "mais pourquoi?", "à l'hôpital en tout cas c'est gratuit et obligatoire", "mais enfin, nous sommes vendredi et l'école est obligatoire!", "il a peut-être passé une nuit blanche mais puisque je vous dit que j'ai l'accord du médecin pour le faire travailler!", "vous êtes bien la première à ne pas être contente", "vous êtes qualifiée pour ça?", "dans ce cas je lui ferai juste faire un petit test pour vérifier son niveau, vous pouvez nous laisser" ... 


Evidemment je n'ai pas laissé un enfant qui ne tenait même pas debout avec une inconnue pour faire des tests de niveau. Ça s'est fini avec un mot croisé débile sur les fruits, en ma présence, pour la "rassurer" sur ses capacités en lecture et en écriture et acheter -enfin!- notre tranquillité à tous les deux. Tranquillité obtenue après un nouveau petit débat sur le fait qu'à 7 ans il ne savait pas qu'un mot croisé se remplit en majuscules d'imprimerie et non en cursives.


Mais surprise: quelques jours après notre retour à la maison, soit une semaine avant les grandes vacances, j'ai reçu un appel étrange de l'inspection académique affirmant-à tort- que nous n'étions pas en règle étant donné que nous n'avions pas été inspectés durant l'année scolaire! Nous devions scolariser nos enfants pour les trois derniers jours d'école ou risquer une amende exorbitante. Sauf que... nous étions parfaitement en règle. Et nous ne sommes bien sûr pas responsables de l'absence de contrôle: c'est à l'académie d'y veiller, pas à nous. 
L'inspection académique a refusé de me dire comment ils avaient obtenu mon numéro de portable et pour cause: ils n'ont pu l'avoir que par l'intermédiaire de l'hôpital. Nous n'avons plus eu de nouvelles d'eux suite à cet étrange appel. 

Alors si d'aventure cela devait vous arriver sachez que non, en France l'école n'est pas plus obligatoire à l'hôpital qu'ailleurs. Vous avez le droit de continuer à assurer le homeschooling en milieu hospitalier, tout comme vous avez le droit de décréter que votre enfant peut lever le pied sur ses apprentissages le temps de guérir. Vous n'êtes pas non plus soumis au calendrier scolaire sous prétexte que l'enfant est hospitalisé: vous avez parfaitement le droit de le mettre en vacances mi-septembre ou encore de ne pas étudier un mardi.

Depuis quand inflige-t'on une telle pression aux enfants? Vous devriez pouvoir bénéficier d'un trimestre ou d'une année sabbatique le temps de remettre votre bout de chou sur pieds, sans subir la moindre pression. "Redoubler" pour guérir n'a absolument aucune importance. N'importe quel adulte hospitalisé a droit à un congé maladie, sans qu'on vienne le saouler avec des factures et des bilans: un enfant aussi a le droit de lever le pied!

L'école à l'hôpital est peut-être une chance pour certains enfants malades, mais contrairement à ce qui est écrit un peu partout elle n'est absolument pas obligatoire. Sachez aussi qu'à l'hôpital plus que n'importe où vous êtes vraiment attendus au tournant: tout ce qui sort de l'ordinaire en matière d'éducation est sujet à soupçons. Si vous réussissez à éviter d'aborder la question du homeschooling, faites-le! 

mardi 13 décembre 2016

Des activités autour d'Helen Keller!

Notre planning de voyages autour du monde nous a emmenés récemment aux Etats-Unis. Et comme il y avait vraiment trop à dire et trop à faire, le voyage s'est largement prolongé!


Au programme: hamburgers maison, lecture de la case de l'oncle Tom, après-midis pluvieuses devant la petite maison dans la prairie,... et puis les choses ont pris une direction que je n'avais pas du tout prévue! Je pensais cow-boys et indiens, guerre d'indépendance, constitution, Captain America, gastronomie, New-York, Charlie Chaplin... Mais pendant que les deux grands se passionnaient pour les élections Clinton vs Trump, c'est Helen Keller qui a le plus retenu l'attention des petites de 4 et 6 ans. Alors nous avons lu toute son histoire en narration...

Au fil des semaines les filles se sont mises spontanément à errer dans la maison les yeux bandés et les oreilles bouchées grâce à un casque anti-bruits.

Nous avons sorti, comme Ann Sullivan, l'alphabet rugueux. Je l'avais en stock depuis des années sans vraiment m'en servir. J'ai appris à cette occasion qu'il était utilisé bien avant Maria Montessori, pour enseigner la lecture aux enfants déficients visuels. Les filles ont joué à se bander les yeux et à deviner de quelle lettre il s'agissait. 

Puis elles ont appris l'alphabet manuel qui se trouvait dans le livre d'Helen Keller, et elles ont commencé à s'épeler des mots entre elles. L'idée de pouvoir s'échanger des secrets devant les grands frères était vraiment trop tentante. 

Pendant les courses nous avons cherché ensemble les étiquettes en braille...

Comme l'intérêt ne faiblissait pas et qu'elles commençaient à tester l'écriture en braille à coups de compas sur leurs feuilles (décidément, cette table doit vraiment m'en vouloir à mort de m'être lancée dans le homeschooling)... il a fallu commander une petite ardoise en braille.


Et grâce aux bonnes idées d'Eve la maison s'est remplie de la mélodie d'On écrit sur les murs en LSF, les enfants apprenant progressivement à en copier les gestes.

Nous avons poursuivi par l'écoute, en voiture, de l'histoire de Louis Braille, l'enfant de la nuit, et par une après midi devant le très beau film sur la "Helen Keller française": Marie Heurtin.

J'avais peur que les filles, en plein apprentissage de la lecture et de l'écriture, s'emmêlent les pinceaux en apprenant un autre alphabet. Je me suis vite aperçue que non seulement elles ne mélangeaient rien du tout, mais qu'elles ont même décollé en lecture et en écriture! A ma grande surprise cette passion dévorante pour Helen Keller est venue alimenter leurs propres apprentissages sur les sons et les syllabes. Plus surprenant encore: écrire le braille de droite à gauche, en "miroir", a énormément aidé à régler les problèmes d'écriture de la plus grande, gauchère, qui avait tendance à inverser les lettres. 



Autres ressources:
Elix, le dictionnaire vivant en LSF
L'histoire d'Elen Keller
Louis Braille l'enfant de la nuit
Ardoise pour écrire le braille
Lettres rugueuses
Le film Marie Heurtin
Le clip On écrit sur les murs en LSF

mardi 6 décembre 2016

École-maison: le bêtisier du jargon pédagogique

Voilà pas mal d'années maintenant que je baigne dans le vocabulaire du homeschooling en France.  Certes, en nous tenant à distance des écoles nous limitons les dégâts: svt, nap, eps, emc, rep... Les acronymes de l'éducation nationale c'est comme les compositions florales, ça marche toujours par trois. J'ai même récemment été interrogée par une amie instit sur ce que nous faisons en DDM ("mphm? ah! en géographie!").

Mais je ne peux que constater à quel point il ne suffit pas de ne pas scolariser ses enfants pour éviter le jargon façon éducation nationale.


IEF (oui, "l'ieuèfe") 

-Déjà ça ne veut rien dire. Ce n'est pas parce que l'enfant n'est pas scolarisé qu'il est forcément instruit par sa famille. Oui parce que Ief, comme chacun ne le sait pas, est l'acronyme d'instruction en famille. Et comme nous vivons dans un monde doté d'une créativité débridée en matière d'appellations il se trouve que c'est aussi celui de l'institut européen de formation, de l'institut d'électronique fondamentale, des industries en France, de l'institut européen de français, ... )


-ensuite "ief" c'est à peu près aussi glamour que le nom de la caisse de retraite de ma grand-mère. 



-et puis summum de l'horreur: à l'oral on commence à entendre "ieufeur" (personne qui pratique l'IEF) ou le verbe "ieufer" ("Un running demain matin? Nan, je peux pas, j'ieufe de 9h à midi").

Alors ici nous avons opté pour "homeschooling" tout simplement parce que c'est un terme que tout le monde comprend du premier coup et qui englobe toutes les façons de faire: du unschooling à l'école à la maison. Et quitte à choisir un terme francophone, j'opte sans hésiter pour l'appellation québécoise: vive l'école-maison! 

TPS, PS, MS, GS, cp, ce1, ce2, cm1, cm2, 6ème... , seconde, première, terminale

Mais quel cerveau malade a bidouillé un truc pareil?

Allez expliquer à un étranger notre système de classes: c'est incompréhensible! Ne cherchez plus d'où vient la surconsommation énergétique liée à internet, il suffit de voir le nombre de messages de parents totalement paumés dans les équivalences de classes France/étranger. 

N'importe quel pays sensé commence en "première" vers 6 ans (first grade), pour passer son bac en "douzième année". Mais en France on aime faire compliqué quand il suffirait de faire simple: les acronymes se succèdent en maternelle et en primaire, avant de passer à un système numérique décroissant (pourquoi décroissant?); système numérique qui sonne comme un mauvais cancer et finit en phase terminale. Mais terminale de quoi? Vous avez terminé quelque chose vous en terminale? Et est-ce que ça veut dire qu'un enfant qui part en apprentissage et donc bifurque sur une autre voie avant le lycée n'a pas "terminé"? En plus les appellations des classes de primaire ne correspondent même plus aux nouveaux cycles.



"Moi président", ma première action serait de faire sauter tout ce charabia digne du référentiel bondissant et de faire commencer l'apprentissage de la lecture en "première année". D'ailleurs je tire mon chapeau au premier cours par correspondance ou à la première école libre qui aura le courage de se libérer des noms de classe "éducation nationale".


La "maternelle"

Qui a eu l'idée d'appeler l'école des 2-6 ans "école maternelle"? En 2016 il n'y a pas plus absent des écoles que les mères. Dans certains établissements les parents n'ont même plus le droit de franchir le portail pour cause de vigipirate. Est-ce une recherche de substitution de la mère? Est-ce pour rassurer les parents? Est-ce parce qu'au fond on sait bien qu'ils sont trop petits pour se passer de papa/maman? Et puis pourquoi "maternelle"? Que dans une maternité on devienne mère, ça a du sens. Mais quel est le rapport entre l'école et les mères? Et puis si vous saviez le nombre de papas géniaux que j'ai croisés, qui assurent à fond dans l'instruction de leurs petits bouts, mon mari en tête! Sans parler du nombre d'instits masculins extras qui pourtant n'ont rien de "maternel".


A l'étranger on appelle ça:


-le jardin d'enfant (c'est autrement plus poétique non? Mais... ça ferait bizarre étant donné que nos cours et nos préaux bitumés n'ont plus grand chose à voir avec un jardin)

-ou l'école préparatoire (preschool). Sauf qu'en France, on aime s'instruire à l'envers. Alors notre classe préparatoire, celle qui devrait normalement "préparer à aller à l'école"... et bien c'est après la terminale. Vous savez, après cette classe qui fait que vous n'avez rien terminé du tout!


La "maternelle à la maison"

J'entends parfois "je fais la maternelle à la maison". Je l'ai même dit moi aussi. Ca ne veut rien dire non plus: l'enfant étudie à la maison, à la rigueur, on l'instruit en famille... 

J'ai aussi lu des débats houleux au sujet des enfants de moins de trois ans: "avant 3 ans ce n'est pas du homeschooling, c'est juste normal". Quelque chose change dans la tête des gens le premier septembre de l'année des trois ans de l'enfant. Un peu comme un yaourt à minuit une le jour de la date de péremption: désolée de vous l'apprendre mais en une minute, comme un vulgaire petit suisse, vous êtes passés de "normal" à "un peu louche". 


Mais amis louches, ieufeurs sachant ieufer et autres pros de la maternelle à la maison: chez les petits homeschoolers on vous aime quand même! 

lundi 5 décembre 2016

Noël: nos idées de cadeaux

Je reçois toujours énormément de mails, et je n'ai pas le temps de vous répondre à tous. J'en suis sincèrement désolée: les journées sont affreusement courtes! Mais je ferai prochainement un article pour répondre aux questions qui reviennent le plus souvent. En attendant, depuis quelques semaines une interrogation revient souvent: qu'offrir d'utile à Noël? 

Les enfants d'aujourd'hui croulent sous les jouets. Jeux vidéo, jouets "high tech" à piles, gadgets envahissants... les maisons sont surchargées. Et tout ça pour rien étant donné que les enfants se lassent extrêmement vite de tout le superflu. Voici nos 10 idées de cadeaux beaux, durables, et vraiment enrichissants. 


1. Un jeu de société

Nous commençons à avoir une ludothèque bien garnie. On fait aujourd'hui de pures merveilles en matière de jeux de stratégie. Offrir un jeu de société c'est aussi la promesse de pas mal de soirées à rire ensemble! Voici notre top, pour chaque catégorie d'âge:

Pour les petits: le petit verger, Docteur Maboul (fantastique pour la petite motricité), puissance 4,  qui est-ce, Monza, gagne ton papa, Carcassonne, Crossing, hippo-gloutons, les héros de Kaskaria, ...


Pour les grands enfants, ados et adultes: Pandémie, New-York 1901, Smallworld, 7 wonders, Dominion, Zombicide, Mysterium, Mare Nostrum, Abyss, Mémoire 44, ... 


2. Des livres

C'est le moment rêvé pour une intégrale d'Harry Potter, pour ces romans de science fiction dont rêve le grand ou encore pour ce superbe recueil de contes de fées. L'offre est si riche et les goûts varient tellement d'un enfant à l'autre qu'il est difficile de conseiller tel ou tel livre. On peut néanmoins s'inspirer de notre top 10 littéraire pour lecteurs débutants, ou de cette liste de living books


3. Un Kindle

A la maison nous en avons un par personne. C'est notre cadeau pour chaque enfant lorsqu'il devient lecteur. Le Kindle est un outil absolument fantastique: la lecture est reposante, tous les grands classiques sont gratuits, c'est facile à trimballer dans le sac de sport ou dans la poche...  Bon et puis c'est plus agréable que la combinaison "gros bouquin + lampe de poche" (vous savez, à minuit, en douce sous la couette pour finir Les Fiancés de l'Hiver...)! 

Nous avons différents modèles, mais je préfère vraiment la kindle paper white


4. Des déguisements

Faits-maison, c'est encore mieux! Notre malle est remplie de costumes usés jusqu'à la corde: c'est génial pour imaginer, rêver, jouer... Je pense qu'entre 2 et 7 ans les enfants ont plus porté leurs déguisements que leurs propres vêtements!


5. Du matériel pour les travaux manuels

Tricotin, métier à tisser, boîte de pastels, coffret d'aquarelles, machine à coudre pour les plus grands...


6. Du matériel de sport

Un kit de tir à l'arc (notre décathlon à flèches ventousées a servi tous-les-jours!), un skate-board/vélo/trottinette, de beaux accessoires pour la discipline sportive qu'ils pratiquent, une slackline pour entraîner son équilibre, un punching-ball pour se défouler, des kettle-bells pour la muscu des grands, un masque de snorkeling en prévision de la belle saison, une tenue de running... 


7. Des vêtements

... parce que c'est toujours utile et que c'est agréable, même en homeschooling, de porter des vêtements neufs. Surtout quand on est le petit dernier et qu'on a l'habitude de récupérer la garde-robe des grands! Un beau pull chaud, cette paire de chaussures de skate dont elle rêve, la petite robe qu'elle avait aperçue en vitrine ou encore ce bonnet dont il a besoin..


8. Une sortie

Des places pour un concert, un abonnement à l'opéra, un bon pour une virée en famille... 


9. Une jolie maison de poupées

Nous avons eu un coup de coeur récemment pour la maquette de maison victorienne Usborne. Le livre qui accompagne la maison est très bien fait: c'est un vrai reportage sur la vie bourgeoise en Angleterre à la fin du XIXème. Il existe le même coffret en version château fort. C'est du carton fin donc à manipuler avec précaution mais nous les avons depuis plusieurs mois et ils sont encore debout!


En version plus solide et durable, Ikea fait une très belle maison en bois, d'une taille parfaite pour héberger des sylvanians. 

10. Un petit ipod shuffle

Equivalent moderne du "Walkman" que nous trimballions partout quand nous étions petits, l'ipod se branche sur des enceintes ou sur des écouteurs. Nos petits homeschoolers s'en servent pour écouter leurs musiques préférées, mais aussi pour l'histoire de Bainville. ITunes propose pas mal d'audiolivres!

Avis aux petits amateurs de musique: pour les familles qui ont un abonnement spotify premium (c'est inclus dans de nombreux abonnements téléphone/wifi) c'est absolument génial étant donné que vous pouvez synchroniser vos playlists sur les ipods de vos enfants



Et vous, quelles sont vos idées pour gâter vos Petits Homeschoolers?