Hier après midi l'article 14bis, concernant les contrôles de niveau et le lieu de contrôle, a été voté à l'assemblée nationale.
Il s'agit d'imposer la progression de l'éducation nationale par cycle et de donner tout pouvoir à l'administration pour organiser les contrôles.
J'ai suivi les débats en direct: sur 577 députés, seuls 49 étaient présents et ont voté. Avec 32 voix pour et 17 contre, l'article est passé. Madame Najat Vallaud Belkacem n'avait pas pris la peine de se déplacer. J'avoue ne pas avoir l'habitude de me pencher autant sur les rouages de notre démocratie... il a fallu que je sois directement concernée pour prendre le temps de le faire. C'est consternant: l'assemblée nationale était presque déserte, la ministre de l'éducation absente... pour un texte d'une telle importance! Ne se sentent-ils pas concernés? N'ont-ils aucun sens des responsabilités?
J'ai été très agréablement surprise par le degré d'information de certains députés, et je crois que nous le devons aux associations qui ont fait un travail de communication formidable. Monsieur Noël Mamère a été admirable, ainsi que Monsieur Breton, Mme Attard, Mme Le Callenec et tant d'autres... Leurs nombreuses interventions furent remarquablement éloquentes et pertinentes. Parti socialiste mis à part, nos défenseurs venaient de tous les horizons politiques. Ils n'étaient pas tous convaincus par le homeschooling, mais tous estimaient qu'il s'agit d'une liberté fondamentale. Tous ont insisté sur le fait que l'arsenal juridique est déjà suffisant pour lutter contre d'éventuelles dérives et que cette loi liberticide n'a pas lieu d'être.
Malheureusement toutes leurs questions et objections sont restées sans réponse.
Tout n'est pas terminé: tous les amendements ont été rejetés, mais la loi n'est pas encore passée, nous avons donc encore une chance, aussi infime soit-elle. En bref: communiquez! Communiquez un maximum: c'est l'inconnu qui fait peur.
Il s'agit d'imposer la progression de l'éducation nationale par cycle et de donner tout pouvoir à l'administration pour organiser les contrôles.
J'ai suivi les débats en direct: sur 577 députés, seuls 49 étaient présents et ont voté. Avec 32 voix pour et 17 contre, l'article est passé. Madame Najat Vallaud Belkacem n'avait pas pris la peine de se déplacer. J'avoue ne pas avoir l'habitude de me pencher autant sur les rouages de notre démocratie... il a fallu que je sois directement concernée pour prendre le temps de le faire. C'est consternant: l'assemblée nationale était presque déserte, la ministre de l'éducation absente... pour un texte d'une telle importance! Ne se sentent-ils pas concernés? N'ont-ils aucun sens des responsabilités?
J'ai été très agréablement surprise par le degré d'information de certains députés, et je crois que nous le devons aux associations qui ont fait un travail de communication formidable. Monsieur Noël Mamère a été admirable, ainsi que Monsieur Breton, Mme Attard, Mme Le Callenec et tant d'autres... Leurs nombreuses interventions furent remarquablement éloquentes et pertinentes. Parti socialiste mis à part, nos défenseurs venaient de tous les horizons politiques. Ils n'étaient pas tous convaincus par le homeschooling, mais tous estimaient qu'il s'agit d'une liberté fondamentale. Tous ont insisté sur le fait que l'arsenal juridique est déjà suffisant pour lutter contre d'éventuelles dérives et que cette loi liberticide n'a pas lieu d'être.
Malheureusement toutes leurs questions et objections sont restées sans réponse.
Tout n'est pas terminé: tous les amendements ont été rejetés, mais la loi n'est pas encore passée, nous avons donc encore une chance, aussi infime soit-elle. En bref: communiquez! Communiquez un maximum: c'est l'inconnu qui fait peur.
Pour en savoir plus, voici un excellent article d'isa-lise:
Lire aussi:
Tout à fait d'accord, c'est l'inconnu qui fait peur : communiquons !
RépondreSupprimerQu'en est-il des conditions d'instruction en famille ? je ne vois plus apparaître ces fameuses conditions ( du style : avoir une raison médicale, être parents itinérants, etc). Cette limitation à notre droit de choisir le mode d'instruction était à mes yeux bien plus liberticide !
RépondreSupprimerAvez-vous des éléments de réponse à cette question, svp ? Le plus important n'est pas de savoir comment l'on veut instruire (et comment contrôler / subir les contrôles de l'EN) mais bien plutôt s'il nous sera encore possible de le faire au vu des conditions d'accès à l'IEF...
SupprimerMerci !
je crois que la loi est liberticide et non libertaire...
RépondreSupprimerMerci Laurence! Les vacances arrivent à point...
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